VEOZA sous haute surveillance hépatique
La récente commercialisation du fézolinétant (VEOZA) impose aux pharmaciens une vigilance accrue face à un risque significatif de toxicité hépatique. Une surveillance biologique rigoureuse avant et pendant le traitement est désormais essentielle.

Un médicament sous surveillance rapprochée
VEOZA (fézolinétant), récemment mis sur le marché français pour le traitement des symptômes vasomoteurs modérés à sévères liés à la ménopause, suscite une vigilance particulière en raison d'un risque potentiel de toxicité hépatique. Cette molécule innovante agit comme antagoniste sélectif des récepteurs de la neurokinine 3 (NK3), une voie prometteuse pour soulager les bouffées de chaleur, mais nécessite un suivi attentif pour prévenir toute complication hépatique.
Effets indésirables hépatiques : des données préoccupantes
Bien que la fréquence exacte des lésions hépatiques reste encore indéterminée, les essais cliniques et les premières données de pharmacovigilance post-commercialisation signalent des cas inquiétants d’élévation significative des enzymes hépatiques, notamment les alanine aminotransférases (ALAT) et aspartate aminotransférases (ASAT). Plusieurs cas rapportés...
Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Pharma365
Déjà abonné ? Connectez-vous