Téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance : le LET veut lever les freins

Le LET (Les Entreprises de Télésanté) fédère depuis 2022 les acteurs privés qui développent des solutions numériques de télésanté : téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance, mais aussi télérégulation et télésoin. Sa mission est de représenter et structurer un secteur en pleine croissance, d’accompagner son intégration dans le parcours de soins et de défendre un cadre réglementaire adapté. À l’heure où la téléconsultation se banalise et où l’intelligence artificielle s’invite dans les pratiques, Pharma365 a interrogé Jean-Pascal Piermé, président du LET, et Paul Martin-Gousset, trésorier.

Par Thomas Kassab, publié le 15 septembre 2025

Téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance : le LET veut lever les freins
Qu’est-ce que le LET et pourquoi l’avoir créé ?

Jean-Pascal Piermé : Le LET est né d’un constat simple : les entreprises de télésanté étaient nombreuses, dynamiques, mais dispersées. Nous avons voulu fédérer cet écosystème pour lui donner une voix commune face aux pouvoirs publics. Aujourd’hui, nos adhérents sont des sociétés de téléconsultation comme Livi, Qare, MédecinDirectet, Tessan, mais également des start-up de téléexpertise comme Rofim et Pictaderm. Nous avons également des sociétés qui adressent des problématiques de santé publique spécifiques comme le grand âge avec Toktokdoc ou l’addiction avec Eos. Nous défendons un objectif clair : faire de la télésanté une composante centrale de l’accès aux soins en France.

« Le LET est né d’une nécessité : fédérer un secteur éclaté et lui donner une...

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