Mobilisation du 18 septembre : quel bilan ?
Entre fermetures massives d’officines et manifestation parisienne, la journée d’action du 18 septembre a marqué un tournant dans la contestation contre le plafonnement des remises génériques et la fragilisation du modèle économique officinal.

Jeudi 18 septembre, la quasi-totalité des officines françaises sont restées portes closes. Selon les syndicats, plus de 90 % des pharmacies avaient choisi de suivre l’appel à la grève, preuve d’une colère partagée par l’ensemble de la profession. À Paris, plusieurs centaines de pharmaciens, préparateurs et étudiants se sont rassemblés avenue Duquesne, devant le ministère de la Santé, dans une ambiance à la fois combative et solidaire.
Un malaise économique généraliséÀ l’origine de cette mobilisation : l’arrêté du 4 août, qui abaisse le plafond des remises commerciales accordées sur les génériques (30 % dès septembre, avant une trajectoire à 20 % d’ici 2028) et sur les biosimilaires (15 %). Un changement perçu comme un coup porté à la trésorerie...
Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site pharma365
Déjà abonné ? Connectez-vous