Transactions : divorce entre prix et volumes

Le marché des transactions d'officines est redescendu de son nuage en 2022. Après le record historique de 2021, les volumes ont amorcé une baisse sans que les prix de cession suivent cette tendance. Avec l'inflation et la hausse des taux, une dépréciation des prix en 2023 est fortement prévisible... Mais pas pour tous.

Jacques Nadel, publié le 07 avril 2023

Transactions : divorce entre prix et volumes
La crise sanitaire, l'« animatrice de service », est retombée en 2022. Les volumes de transactions de pharmacies aussi. À l'évidence, les élections présidentielles et la hausse des taux d'intérêt à partir de mai/juin, qui rend les financements plus élevés, ont suscité l'attentisme. Les effets inhibiteurs sur la fluidité du marché sont palpables. L'année 2022 enregistre 1 490 mutations (fonds + parts), soit une baisse de 7 % par rapport à 2021, selon la dernière étude statistique d'Interfimo. La possibilité d'amortir le fonds de commerce lors d'une acquisition n'a donc pas dynamisé le marché. Les cessions de titres de société (46,10 % contre 42 % des transactions en 2021) sont de plus en plus prépondérantes, tandis que les cessions d'officines de moins de 1,20 M€ sortent des statistiques : elles ne représentent plus que 15 % des transactions, contre 25 % en 2021. [caption id="attachment_85217" align="alignleft" width="257"]...

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