Circulation stimulée en voyage

Compression médicale

A l’arrivée des beaux jours, le temps des vacances est synonyme d’insouciance. Pourtant, certains risques veineux sont majorés à la chaleur et lors des voyages. Vos conseils en matière de compression médicale avant le départ sont donc d’autant plus précieux que le trajet est lointain.

Par Hadrien Donnard, publié le 19 avril 2016

Circulation stimulée en voyage
Plus de deux milliards de passagers se déplacent en avion chaque année, pour une durée de vol d’au moins deux heures. Les conditions particulières liées à un voyage prolongé assis en avion retentissent, entre autres, sur la circulation veineuse des membres inférieurs. Premier signal d’alerte, le simple gonflement des chevilles est une manifestation fréquente et bénigne de la stase veineuse chez le voyageur. Un passager sur deux se plaint d’avoir des œdèmes des membres inférieurs après un vol aérien, dès 3 à 4 heures de vol. A plus forte raison, les vols aériens de longue durée (plus de 4 heures) ne doivent pas être pris à la légère. Ils multiplient le risque de maladie thromboembolique veineuse (MTEV) par trois par rapport à la population générale, et ce pendant plusieurs semaines après le vol. En principe, le risque absolu de MTEV est bas. Il augmente avec la durée du vol. La probabilité de survenue est de 1,5 cas par million pour un vol supérieur...

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