L'HYPERTENSION ARTERIELLE

HTA : un fléau silencieux à dépister à l'officine

L'hypertension artérielle (HTA) touche un adulte sur trois en France, mais 4 millions de patients s'ignorent. Pathologie silencieuse et systémique, elle constitue l'une des premières causes de complications cardiovasculaires. En tant que professionnels de proximité, nous sommes idéalement placés pour favoriser son dépistage précoce grâce à l'automesure tensionnelle.

Par Laurent Desbarres, publié le 30 septembre 2025

HTA : un fléau silencieux à dépister à l’officine
L'officine est au premier plan Au cabinet, on parle d'HTA à partir de 140/90 mmHg, chiffres vérifiés à plusieurs reprises. Le risque cardio-cérébrovasculaire augmente de façon continue avec la pression artérielle, alors même que l'HTA reste souvent silencieuse. Au comptoir, nous avons une fenêtre unique pour repérer tôt : âge et antécédents, surpoids, tabac, diabète, stress chronique... et aussi certains médicaments hypertensiogènes (AINS, décongestionnants vasoconstricteurs, corticoïdes, immunosuppresseurs, quelques antidépresseurs). Notre rôle commence ici. L'automesure fait foi Pour valider une suspicion d'HTA en dehors du contexte médical, l'automesure tensionnelle (AMT) est la méthode de référence. En pratique française, on s'appuie sur la règle dite des 3-3-3 : trois mesures le matin avant la prise des médicaments et trois le soir, pendant trois jours consécutifs, puis on calcule la moyenne. Les...

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