OXYUROSE
Oxyurose : quels réflexes au comptoir ?
L'oxyurose, parasitose bénigne mais hautement contagieuse, reste une situation courante en officine. Entre le flubendazole non listé et l'albendazole soumis à prescription, il convient d'adapter la prise en charge au contexte clinique, à la récidive et à la situation familiale. L'objectif est double : éradiquer le parasite et prévenir la réinfestation.
Un diagnostic avant tout clinique
Provoquée par Enterobius vermicularis, l'oxyurose se transmet par voie oro-fécale, le plus souvent chez l'enfant. Les femelles pondent à la marge anale, entraînant un prurit nocturne caractéristique, parfois associé à des troubles du sommeil ou à une vulvovaginite chez la fillette. Le diagnostic repose avant tout sur la clinique ; la mise en évidence des vers à la marge anale ou le scotch-test réalisé le matin avant la toilette suffisent à le confirmer.
Dans la majorité des cas, le contexte épidémiologique rend l'examen complémentaire inutile.
Flubendazole, la référence officinale
Le flubendazole...
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