Nouvelles dispositions pour la prescription de biothérapies : ce que les pharmaciens doivent savoir
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a récemment annoncé une modification importante des conditions de prescription et de délivrance pour certaines biothérapies utilisées dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques. Cette évolution réglementaire, effective depuis le 17 avril, concerne les biothérapies administrées par voie sous-cutanée.
Jusqu'à présent, l'initiation de ces traitements devait être effectuée en milieu hospitalier par des spécialistes. Cependant, dans le cadre de la nouvelle régulation, l'initiation peut désormais être réalisée en ville par des médecins spécialistes. Cette décision s'appuie sur l'expérience acquise dans l’utilisation de ces biothérapies et leur profil de sécurité éprouvé.
Biothérapies concernées
Les classes de médicaments concernées par cette modification incluent :
Immunosuppresseurs tels que les anti-TNF (adalimumab, etc.), anti-IL (anakinra, canakinumab, etc.) et autres spécifiques (ustékinumab, abatacept).
Autres : divers agents ciblant les interleukines comme l'IL-5 (benralizumab, etc.), l'IL-13, l'IL-4, ainsi que l'anti IgE (omalizumab) et l'anti-TSLP (tezepelumab).
Quels changements pour les pharmaciens d'officine ?
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