Vers un nouvel arbitrage et un avenant 2 : l’USPO poursuit la bataille
Reçue ce mardi par le ministre de la Santé Yannick Neuder, l’USPO a refusé l’arbitrage à 33 % sur le plafonnement des remises génériques. Un nouvel arbitrage, à porter au niveau du Premier ministre, pourrait aboutir… à condition d’ouvrir un avenant n°2 à la convention.

Un arbitrage à 33 % jugé insuffisant
Ce mardi 23 juillet, le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins a reçu l’USPO pour évoquer le très controversé plafonnement des remises sur les génériques. Le dernier arbitrage proposé, fixé à 33 %, a été refusé par le syndicat, conformément au mandat de son conseil d’administration.
Un nouvel espoir… conditionné
À l’issue des discussions, un nouvel arbitrage est envisagé, à transmettre cette fois par le cabinet santé du ministre auprès du cabinet de la Première ministre. Cette avancée, bien que fragile, laisse entrevoir la possibilité d’une sortie de crise… à condition qu’elle s’accompagne de l’ouverture d’un avenant n°2 à la convention pharmaceutique.
Une réflexion de fond sur l’économie officinale
Pour l’USPO, cette ouverture est l’occasion de remettre à plat les fondements économiques de la pharmacie. L’objectif affiché :
-
pérenniser l’économie officinale,
-
faire évoluer le mode de rémunération des pharmaciens,
-
faire évoluer le métier pour sauvegarder le maillage territorial.
La constitution rapide de groupes de travail est désormais attendue pour poser les bases d’un nouveau modèle officinal, à la fois soutenable et durable.
La financiarisation au cœur des enjeux
Lors de cette rencontre, l’USPO a également remis en mains propres à Yannick Neuder son rapport sur la financiarisation des officines, véritable cri d’alarme dans un contexte économique jugé préoccupant.