Remises génériques : le sursis d’un mois qui attise la colère des pharmaciens
Prolongé jusqu’au 1er août, le plafond des remises sur les génériques reste à 40 % pour l’instant. Une échéance jugée trop courte par les syndicats, qui dénoncent un calendrier précipité et menacent de nouvelles actions.

Une prolongation sous haute tension
Par un arrêté publié au Journal officiel le 3 juillet, le gouvernement a prolongé « à titre provisoire » le plafond des remises sur les médicaments génériques, maintenant le taux de 40 % jusqu’au 1er août. Cette décision intervient après une forte mobilisation des pharmaciens, opposés à la baisse du plafond initialement envisagée à 20 ou 25 %. Mais pour les syndicats, ce mois de répit est loin d’être suffisant et ressemble davantage à un coup de communication qu’à une réelle volonté de concertation.
Une concertation jugée impossible
Les organisations représentatives de la profession, notamment l’USPO et la FSPF, dénoncent l’absence de calendrier précis pour de nouvelles discussions. « On nous donne un délai d’à peine un mois, sans aucune date de réunion », fustige Guillaume Racle (USPO), qui pointe un « dialogue de façade ». Philippe Besset, à la tête de la...
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