Nouvelle classification des salariés d’officine : ce que dit vraiment la loi
Alors que la nouvelle classification des emplois entre en vigueur, le syndicat FO Pharmacie rappelle qu’aucun employeur ne peut diminuer un coefficient à la baisse sans l’accord formel du salarié. Une pratique strictement illégale, même en cas de reclassement technique.
Un rappel juridique clair
Dans une publication récente, Force Ouvrière Pharmacie alerte les équipes officinales sur une dérive observée depuis la mise en place de la nouvelle grille de classification de la Convention collective nationale de la pharmacie d’officine. Le syndicat rappelle :
Si votre titulaire souhaite revoir votre coefficient actuel à la baisse, c’est totalement illégal,
Le coefficient en vigueur — même s’il est désormais supérieur au niveau conventionnel correspondant au poste — constitue un droit acquis. Il ne peut être abaissé unilatéralement par l’employeur.
Une modification seulement possible par avenant
Toute révision du coefficient nécessite un avenant écrit au contrat de travail, signé par les deux parties.
Sans cet accord mutuel, la modification est considérée comme nulle et non avenue.
Ce principe est protégé par le Code du travail et confirmé par la jurisprudence sociale : un salarié ne peut subir une baisse de qualification ni de rémunération sans son consentement explicite.
En cas de pression ou de chantage
FO Pharmacie appelle les salariés victimes de pressions, de menaces ou de chantage à contacter immédiatement le syndicat.
Leur rôle : accompagner, conseiller et défendre les équipes officinales dans le respect de leurs droits.
