Garde suspendue après une agression
**Chapô – Pharma365**
Une nouvelle agression survenue au sein d’une officine a conduit à la suspension exceptionnelle d’une garde dominicale. Un épisode qui remet en lumière une réalité de plus en plus préoccupante pour le réseau officinal : la montée des violences envers les équipes, y compris dans l’exercice de missions de service public. Entre obligation de continuité des soins et impératif de sécurité, l’équilibre devient chaque jour plus fragile.
Par Thomas Kassab, publié le 24 décembre 2025
Une officine contrainte de fermer sa garde après des faits graves
À Ciry-le-Noble (Saône-et-Loire), une pharmacie initialement désignée pour assurer la garde dominicale n’a finalement pas ouvert ses portes. En cause : une agression survenue quelques jours auparavant au sein de l’officine, visant un membre de l’équipe.
Face à cette situation, la titulaire a fait le choix de ne pas assurer la garde prévue de 9 h à 19 h, invoquant des raisons de sécurité. Une décision exceptionnelle, mais juridiquement fondée, dans un contexte de violences de plus en plus fréquentes en pharmacie, notamment lors des gardes.
Selon les informations communiquées à la presse locale, une plainte a été déposée. La professionnelle n’a pas souhaité s’exprimer davantage sur les faits.
Une continuité des soins néanmoins assurée
La suspension de cette garde ne s’est pas traduite par une...
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