8 femmes enceintes sur 10 font confiance à la vaccination pendant leur grossesse
Un sondage OpinionWay pour Pfizer révèle que la grande majorité des femmes enceintes se disent prêtes à se faire vacciner pendant leur grossesse, principalement pour protéger leur bébé. Mais des craintes persistent, liées aux effets secondaires et à un manque d’information. Les sages-femmes et autres professionnels de santé apparaissent comme des relais essentiels.

La vaccination maternelle : une pratique bien acceptée
Près de 78 % des femmes enceintes interrogées déclarent adhérer à la vaccination pendant la grossesse. Pour beaucoup, il s’agit avant tout d’un geste protecteur vis-à-vis de leur enfant, dès les premiers jours de vie. Cette confiance illustre l’efficacité des campagnes de sensibilisation menées ces dernières années, notamment autour de la grippe saisonnière, de la coqueluche et du Covid-19.
Des freins persistants : manque d’information et crainte des effets secondaires
Si la tendance est largement favorable, le sondage met en évidence un besoin d’information non satisfait : plus d’un tiers des femmes enceintes (34 %) disent ne pas se sentir suffisamment informées.
À cela s’ajoute la crainte des effets indésirables, pour elles-mêmes comme pour leur bébé. Ces préoccupations nourrissent des hésitations, parfois renforcées par les discussions sur les réseaux sociaux ou par un sentiment de messages contradictoires.
Une confiance qui grandit au fil de la grossesse
Les données montrent une évolution encourageante :
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43 % des femmes au premier trimestre déclarent se sentir bien informées, contre 74 % au troisième trimestre.
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De la même façon, l’adhésion à la vaccination progresse de 73 % à 85 % entre le début et la fin de la grossesse.
Cette tendance souligne l’importance de délivrer des messages clairs, réguliers et adaptés à chaque étape du suivi de grossesse.
Sages-femmes en première ligne
Le sondage confirme le rôle central des professionnels de santé de proximité :
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75 % des femmes enceintes citent les sages-femmes comme interlocutrices privilégiées.
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Viennent ensuite les gynécologues-obstétriciens (54 %) et les médecins traitants (40 %).
Dans 71 % des cas, ce sont ces professionnels qui initient la discussion sur la vaccination, ce qui témoigne de leur pouvoir de conviction.
Et en officine ?
Même si la vaccination maternelle n’est pas réalisée à la pharmacie, nous avons un rôle majeur de relais d’information et de pédagogie. Que ce soit lors de la délivrance de compléments alimentaires, de traitements liés à la grossesse ou de dispositifs médicaux, l’échange permet :
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d’orienter vers la sage-femme ou le médecin référent,
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de rappeler les bénéfices de la vaccination,
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de rassurer sur les questions de sécurité.
À l’heure où la confiance se construit pas à pas, l’officine peut contribuer à renforcer la cohérence du discours de santé publique.