Substitution biosimilaire : la fronde des associations de malades ressurgit

12 associations de malades sont vent debout contre un amendement proposé par le gouvernement et actuellement discuté au Sénat dans le cadre du PLFSS 2023, prévoyant « une substitution biosimilaire pleine et entière », 2 ans après commercialisation, sauf avis contraire de l’ANSM. Ce collectif n’y voit que des dangers pour les patients pour qui […]

Jacques Nadel, publié le 17 novembre 2023

Substitution biosimilaire : la fronde des associations de malades ressurgit
12 associations de malades sont vent debout contre un amendement proposé par le gouvernement et actuellement discuté au Sénat dans le cadre du PLFSS 2023, prévoyant « une substitution biosimilaire pleine et entière », 2 ans après commercialisation, sauf avis contraire de l’ANSM. Ce collectif n’y voit que des dangers pour les patients pour qui le traitement par le princeps, dans le cadre de maladies chroniques, est « un vrai compagnon de vie qui nécessite une difficile démarche d’appropriation et d’acceptation. » Communiqué des associations : la sécurité du patient en jeu Dans un communiqué commun publié en début de semaine, il considère que la substitution par le pharmacien d’officine est loin d’être la solution idéale pour les maladies chroniques, qu’elle ne pourra se faire qu’aux dépens de la sécurité, du contrôle de la maladie et du bien-être du patient, et est contraire au respect du choix par le patient du...

Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site pharma365

S'inscrire gratuitement pour lire la suite