« Il faut qu’on passe à la vitesse supérieure » : Alexis Berreby appelle les pharmaciens à s’emparer du Bilan Prévention

Encore trop peu diffusé, le dispositif "Mon Bilan Prévention" peine à décoller dans les officines. Pour Alexis Berreby, président de l’Union des Pharmaciens de la Région Parisienne et co-président de Leadersanté, il y a urgence à activer tous les leviers : pédagogie, outils digitaux, management collaboratif… et cohérence nationale.

Par Thomas Kassab, publié le 26 mai 2025

« Il faut qu’on passe à la vitesse supérieure » : Alexis Berreby appelle les pharmaciens à s’emparer du Bilan Prévention

En quoi “Mon Bilan Prévention” se distingue-t-il des autres dispositifs officinaux comme les entretiens AVK ou asthme ?

Alexis Berreby : Ce qui fait la force du Bilan Prévention, c’est son approche globale et personnalisée. On ne parle pas seulement de pathologies ou de traitements, mais d’un “écosystème santé” complet : hygiène de vie, activité physique, sommeil, alimentation, tabac… Cela permet d’anticiper les risques de maladies chroniques à des âges clés. Ce n’est pas une prise en charge ponctuelle mais une feuille de route, remise au patient, et conçue pour enclencher une dynamique préventive avec les autres soignants.

Vous évoquez des résultats encore timides. Quelle est la réalité du terrain ? ...

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