Les syndicats refusent la revalorisation salariale proposée par la FSPF
Après la réunion de la CPPNI, les négociations entre la FSPF et les syndicats ont échoué. La proposition de la FSPF d'une augmentation différenciée des salaires, avec 2 % pour les non-cadres et 1 % pour les cadres, a été rejetée par les syndicats, la jugeant insuffisante.
À l’issue de la récente réunion de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), les discussions entre la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) et les organisations syndicales des salariés n’ont pas abouti. Les syndicats ont rejeté la proposition de la FSPF, qui souhaitait appliquer une augmentation différenciée des salaires en fonction du statut des employés. Cette offre visait à mieux protéger les salariés non-cadres contre l’inflation, mais elle n’a pas rencontré l’approbation des syndicats, qui la jugent insuffisante.
Une augmentation différenciée critiquée.
La proposition initiale de la FSPF portait sur une revalorisation salariale de 2 % pour les salariés non-cadres, tandis que les cadres auraient bénéficié d’une augmentation de 1 %. Cette différenciation visait à répondre aux besoins des salariés les plus exposés à l’inflation, en ciblant les bas salaires. La FSPF espérait ainsi atténuer l’impact de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat des non-cadres, tout en prenant en compte les contraintes économiques des entreprises pharmaceutiques.
Cependant, les syndicats n’ont pas accueilli favorablement cette proposition, estimant que l’effort consenti n’était pas suffisant pour répondre aux attentes des salariés. Ils ont exprimé leur mécontentement face à des augmentations jugées trop faibles, en particulier dans un contexte économique tendu. La hausse des coûts de la vie et l’inflation persistante ont conduit à des revendications salariales plus fortes de la part des représentants des salariés.
Une nouvelle proposition également rejetée.
Suite à ce premier refus, la FSPF a proposé une seconde option, plus uniforme, consistant en une augmentation de 1,2 % pour l’ensemble des salariés, sans distinction entre cadres et non-cadres. Cette nouvelle offre visait à répondre aux critiques des syndicats en proposant une mesure plus égalitaire, tout en tenant compte des capacités financières des entreprises officinales.
Malgré cette tentative de compromis, les syndicats ont également rejeté cette nouvelle proposition. Ils estiment que l’augmentation de 1,2 % reste trop faible pour compenser les pertes de pouvoir d’achat subies par les salariés ces derniers mois. La déception est palpable du côté des syndicats, qui jugent ces revalorisations insuffisantes pour faire face aux défis économiques actuels.
Les négociations autour des salaires semblent donc au point mort, et il sera nécessaire de poursuivre les discussions pour tenter de parvenir à un accord. La FSPF, quant à elle, met en avant les difficultés économiques des officines et cherche à trouver un équilibre entre les revendications salariales et la viabilité des entreprises.