Formation en santé : ce que la nouvelle loi change pour les étudiants ?

Le 18 juin 2025, le Parlement a adopté une loi qui rebat les cartes de la formation en santé.

Par Violette Pelletier, publié le 20 juin 2025

Formation en santé : ce que la nouvelle loi change pour les étudiants ?

Ce texte prévoit d’adapter les effectifs formés aux besoins réels des territoires et de mieux encadrer le retour des étudiants partis étudier à l’étranger. Décryptage.

Formation en santé : une planification pilotée par les territoires

Avec cette nouvelle loi, les universités devront désormais fixer leurs capacités de formation en santé en fonction des besoins territoriaux, et non plus uniquement selon leurs ressources pédagogiques. Cette orientation sera validée par un avis conforme des conseils territoriaux de santé (CTS), devenus des acteurs clés depuis la loi Valletoux. Les agences régionales de santé conservent leur rôle, mais de nouveaux leviers sont prévus pour combler les déficits de formation en 2e et 3e années, notamment via des aides financières et humaines. Cette réorganisation vise à mieux répartir les futurs professionnels de santé sur le territoire, dans un contexte de tension croissante sur les soins de proximité.

Des passerelles et des retours encadrés

Le texte encadre aussi le retour en France des étudiants partis se former à l’étranger avant la loi. Un décret viendra en préciser les modalités. Par ailleurs, les passerelles vers les études médicales sont renforcées pour les professionnels paramédicaux. En pharmacie, elles représentent déjà 8 % des admissions. Enfin, un rapport est attendu pour proposer la création d’antennes universitaires en zones sous-dotées.

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