Masques et autotests, du nouveau ce week-end

Covid-19

Distribution de masques FFP2 aux patients atteints de comorbidités sur prescription et d’autotests aux personnels de l’Education nationale. Deux mesures qui devraient entrer en vigueur lundi 24 janvier, selon Philippe Besset, président de la FSPF.

Publié le 21 janvier 2022

Masques et autotests, du nouveau ce week-end

« L’arrêté concernant ces nouveautés doit être publié demain, un DGS-urgent sera envoyé dimanche pour une mise en œuvre dès lundi » dévoile Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors de son intervention hebdomadaire sur YouTube à 13h45.
Plutôt que des masques chirurgicaux, les patients atteints de comorbidités pourront recevoir, sur prescription, des masques FFP2 pris en charge par l’assurance-maladie. « Nous sommes encore en train de négocier le tarif, mais il devrait être inférieur à 30 centimes le masque, ce qui peut poser problème car trop bas »,explique-t-il.

Dès samedi, un texte devrait paraître pour donner de nouvelles consignes concernant les autotests pris en charge par l’assurance-maladie pour le personnel de l’Education nationale. Une liste précisera des professionnels concernés. « Ils recevront deux autotests en janvier, dix en février et dix en mars sur présentation d’un bon. Le tarif sera de 3,51 euros l’unité plus deux euros de délivrance. Ce montant qui peut sembler étrange permettra à l’Assurance maladie d’individualiser le coût pour les refacturer ensuite à l’Education nationale », précise Philippe Besset.
Des autotests dont l’Assurance maladie compte baisser le tarif de remboursement. « Mais, la question est complexe car le gouvernement veut maintenir la filière française pour ne pas être trop dépendant de l’étranger et notamment de la Chine. Or les objectifs visés par la CNAM en matière de prix sont incompatibles avec les tarifs que peuvent proposer les fabricants français », analyse-t-il.

Toujours concernant les autotests, leur vente par la grande distribution est prolongée jusqu’au 15 février 2022, « mais uniquement pour permettre l’écoulement des stocks » rassure Philippe Besset qui conseille de prévoir des stocks en pharmacie pour répondre aux demandes au moins pour jusqu’à fin avril

 

J. S.

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