L’endométriose sera bientôt une ALD

Santé féminine

Une proposition de loi ayant pour objectif de classer l’endométriose parmi les affections de longue durée (ALD) a été votée à l’unanimité par les députés le 13 janvier.

Publié le 18 janvier 2022

L’endométriose sera bientôt une ALD

L’endométriose est ainsi considérée comme un handicap physique, mais aussi social et professionnel. Cette maladie gynécologique chronique sera inscrite sur la liste des affections de longue durée (ALD 30). Ce vote intervient deux jours après le lancement par Emmanuel Macron de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Cette pathologie nécessite « des soins prolongés et des traitements particulièrement coûteux »remarquent les députés.

 

Au-delà de l’exonération du ticket modérateur pour tous les actes en rapport avec cette pathologie, le texte parlementaire précise que le délai de carence sera réduit et n’interviendra que pour le premier arrêt de travail pendant 3 ans.
Pour aller plus loin dans la prise en charge de l’endométriose, la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose lancée le 12 janvier par le président de la République reprend une partie des propositions du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France, du Collège national des sages-femmes et d’une soixantaine de médecins publiées à l’été 2020. Elle s’accompagne d’une formation initiale et continue de l’ensemble des médecins, d’une labellisation de centres d’expertises pour la prise en charge de l’endométriose dans chaque région et du financement de la recherche dédiée à l’endométriose.

 

Olivier Véran, le ministre de la Santé, réunira un premier comité de pilotage interministériel le 14 février qui reprendra la stratégie nationale fondée sur trois axes majeurs à la suite du rapport de la députée européenne Chrysoula Zacharopoulou : investir massivement dans la recherche, faciliter l’accès aux soins et au diagnostic partout en France et améliorer la connaissance de la maladie aussi bien par le grand public que par les professionnels de santé.
Une urgence car, à l’heure actuelle, près de sept ans s’écoulent entre le premier symptôme et le diagnostic. Pour une pathologie qui ne touche pas moins d’une femme sur dix et qui constitue la première cause d’infertilité féminine.

 

J. S.

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