Les deux propositions phares de la FSPF

Lors de son audition par Jocelyne Wittevrongel, présidente de l’Union nationale des professionnels de santé, nommée par Olivier Véran à la tête du groupe de travail correspondant au pilier n°4 du Ségur de la santé : « Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers », la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a présenté ses 26 propositions sur l’exercice coordonné et la place du pharmacien.
Deux d’entre-elles sont mises en exergue par Philippe Besset, président de la FSPF. Si l’exercice coordonné peut d’ores et déjà être mis en œuvre en approche structurée au sein des ESP, MSP, CPTS, « nous demandons qu’au niveau de ces structures puisse être créée autour d’un patient une équipe de soins ouverte, sans structuration », expose-t-il. Celle-ci, à géométrie variable au niveau des professionnels de santé, travaillerait de manière coordonnée à partir de protocoles nationaux de prise en charge du patient.
La FSPF veut aussi réformer les gardes en faisant participer les pharmaciens à la coordination de la permanence des soins. « Un pharmacien régulateur sur la partie pharmaceutique pourrait rejoindre la plateforme gérant l’ensemble des soins d’urgence dans les départements : le Service d’Accès aux Soins (SAS). Un numéro unique serait créé afin d’accéder à cette plateforme, les pharmaciens de garde ne seraient donc plus contactés directement par la population. Son pilotage serait confié aux Comités départementaux de l’aide médicale urgente, de la permanence des soins et des transports sanitaires (CODAMUPS).