Mobilisation pour la vaccination
Le ministère chargé de la santé et Santé publique France lancent la première campagne nationale de promotion de la vaccination, à l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, du 24 au 30 avril 2019. Vous pouvez y participer avec les documents du Cespharm.
La Semaine Européenne de la Vaccination (SEV), qui se déroulera du 24 au 30 avril prochain, est l’occasion de rappeler la vaccination est un enjeu majeur de santé publique.
« Contre de nombreuses maladies graves : la meilleure protection, c’est la vaccination », ce constat simple et factuel est le socle de la campagne de promotion de la vaccination lancée par le ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France. Elle rappelle qu’il s’agit du moyen de prévention le plus efficace et le plus sûr contre de nombreuses maladies infectieuses potentiellement graves telles que les méningites à méningocoque, la rougeole, la coqueluche ou encore le tétanos. Elle est diffusée à la télévision du 21 avril au 11 mai et visible sur le web, les réseaux sociaux et dans la presse. Elle est également présente dans les lieux de santé. Les professionnels de santé étant un relais indispensable des actions de santé publique, plus de 120 000 ont été sensibilisé en amont sur la communication, ses enjeux, ses objectifs et les ressources dont ils disposent pour la relayer auprès du public.
Pour un relais dans les officines, le Cespharm met à disposition sur son site l’affiche de la campagne ainsi qu’une sélection d’outils destinés au public (dont la carte postale présentant le calendrier vaccinal 2019 simplifié) et de documents d’information professionnelle.
Par ailleurs, de nombreuses actions sont mises en place dans les régions : stands d’information et de prévention animés par les ARS et leurs partenaires, vérification du statut vaccinal, séances de vaccination… Dans toutes les régions, des « Villages Info Vaccination » répondent aux questions. Pour connaître les manifestations organisées dans votre région, consultez le site de Santé publique France.
Les résultats de l’obligation vaccinale déjà positifs
Un peu plus d’un an après la mise en œuvre de l’obligation vaccinale, Santé publique France a comparé les couvertures vaccinales à 7 mois des nourrissons nés entre janvier et mai 2018, avec celles des nourrissons nés entre janvier et mai 2017, pour les vaccinations contre la coqueluche, l’Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, le pneumocoque et le méningocoque C. La couverture vaccinale contre ces maladies infectieuses a connu une nette amélioration avec :
+36,4 % de couverture vaccinale de la 1ère dose du vaccin contre le méningocoque C. Elle est passée de 39,3% en 2017 à 75,7% en 2018. Cette amélioration a contribué à la diminution de l’incidence des infections invasives dues à ce germe chez les nourrissons âgés de moins d’un an.
+5,5 % pour l’utilisation du vaccin hexavalent (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hépatite B et infections à Haemophilus influenzae de type b). Le pourcentage d’utilisation est passé de 93,1% en 2017 à 98,6% en 2018.
+1,4 % de couverture vaccinale de la 1ère dose du vaccin contre le pneumocoque. Elle est passée de 98,0% en 2017 à 99,4% en 2018.
Les couvertures vaccinales s’améliorent même chez les enfants non soumis à l’obligation. Celle de la 1ère dose du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) chez les enfants ayant eu 12 mois en 2018 est de 87,2%, alors qu’elle était de 85,0% chez ceux ayant eu 12 mois en 2017 (+2,2 %). Celle de la première dose du vaccin Human Papilloma Virus (HPV) (recommandé) chez les jeunes filles de 15 ans nées en 2003 est de 29,4%, alors qu’elle était de 26,2% chez les jeunes filles nées l’année précédente.
Les perceptions et opinions des jeunes parents sur la vaccination et ses bénéfices progressent positivement, selon une enquête réalisée par Santé publique France. L’importance de la vaccination pour la santé des enfants (91%) et pour la protection de la collectivité (87%) progresse dans l’opinion des parents (+5 % par rapport à juin 2018). Dans le contexte des obligations vaccinales, les trois quarts des parents adhèrent à l’idée que celles-ci vont permettre de réduire les épidémies (77%). L’obligation vaccinale est majoritairement bien acceptée par les parents d’enfants nés en 2017 et en 2018, puisque deux tiers d’entre eux (67%) déclarent y être favorables.