La profession satisfaite de la mouture finale

dans le but de favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes » comme annoncé (voir Profession Pharmacien n° 138 de septembre 2018). Les cinq types de missions décrits recouvrent l’ensemble des services que souhaite développer la profession.Il offre la possibilité aux officinaux de « valoriser leurs compétences et de proposer aux patients des prestations facultatives ne relevant pas systématiquement du champ conventionnel » analyse la FSPF qui regrette que l’utilisation des outils numériques ne soit pas abordée alors que des négociations sont en cours sur la digitalisation de la santé et le développement de la télémédecine. Le syndicat déplore aussi que le décret n’intègre pas certaines missions susceptibles d’être réalisées au domicile des patients comme la gestion de l’armoire à pharmacie, l’évaluation des besoins en matériel médical ou la livraison des médicaments. Mais « le manque de précision de ce texte nous permettra de facturer par exemple la dispensation à domicile ou la vaccination au même prix que lors de l’expérimentation lorsqu’elle sera généralisée » suggère Philippe Gaertner, président de la FSPF. « Dans le cadre de la mise en place d’actions de suivi et d’accompagnement pharmaceutique sur l’observance et la lutte contre l’iatrogénie, tous les outils peuvent être envisagés comme la livraison à domicile, la préparation des doses à administrer (PDA)… » propose Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Le local nécessaire est laissé à l’appréciation du pharmacien pourvu qu’il permette la confidentialité des échanges. Un bémol toutefois. Le décret ne fait aucune référence à la rémunération des pharmaciens pour ces missions.