Proscrire l’alcool pendant la grossesse

Pendant un mois, une campagne d’information en ligne, soutenue par des influenceurs web, ciblera les femmes en âge de procréer.
Le message de précaution "Zéro alcool pendant la grossesse" est diffusé dans une quinzaine de magazines de la presse féminine, people et parentale. Le budget consacré à cette opération s'élève à environ 1,4 millions d'euros.
Un dispositif spécifique est déployé auprès des professionnels de santé avec des outils pour faciliter le dialogue avec les patientes : affiches, dépliant, site alcoolinfoservice.fr. Ce site propose aussi aux professionnels de santé un espace dédié au repérage et à la prise en charge des questions d’alcoolisation autour de la grossesse.

Pour la première fois une étude de Santé publique France estime le poids de l’alcoolisation fœtale qui représente la première cause de handicap mental non génétique et d’inadaptation sociale de l’enfant. En France, entre 2006 et 2013, 3207 nouveau-nés (soit une naissance par jour) ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale dont pour 452 d’entre eux (soit une naissance par semaine) un SAF.
Selon le Baromètre santé 2017, la consommation occasionnelle d’alcool pendant la grossesse concernent une femme enceinte sur dix. Même si elle baisse depuis 2010, cette proportion reste trop importante.
L’occasion de rappeler que le principe de précaution incite à s’abstenir de toute boisson alcoolisée pendant toute la durée de la grossesse.