Les recommandations pour les voyageurs s’étoffent

Panoplie de nouveautés pour la version 2018 des Recommandations sanitaires pour les voyageurs à l’attention des professionnels de santé accessible sur le site de Santé publique France, un outil à consulter pour un conseil personnalisé selon les profils et les destinations.
Dans la majorité des cas, une chimioprophylaxie contre le paludisme n’est plus justifiée dans les régions à faible risque d’Amérique et d’Asie tropicales lors d’un séjour dit conventionnel (durée inférieure à un mois, en zone urbaine ou touristique, lorsque les conditions d’hébergement sont satisfaisantes…). Toutefois la protection antivectorielle reste recommandée. Les produits à base de DEET nécessitent désormais une AMM. Ils sont également reconnus comme protecteurs contre les tiques. Ce document déconseille d'utiliser les bracelets anti-insectes pour se protéger des moustiques et des tiques de même que les huiles essentielles ou encore les appareils sonores à ultrasons, la vitamine B1, l’homéopathie, les rubans, papiers et autocollants gluants sans insecticide. 
Pour la fièvre jaune, un tableau précise, pour chaque pays concerné, les risques de transmission et l’obligation de vaccination en fonction du pays de provenance, des escales au cours du voyage et de l’âge du voyageur.
Un tableau définit, pour chaque pays concerné, les zones à risque et les saisons de transmission de l’encéphalite japonaise.
Derniers conseils avant le départ : contrôler les vaccinations du calendrier vaccinal français et penser à la compression pour prévenir la thrombose du voyageur en cas de vol long courrier qui en double le risque.