Dépistage du cancer du col de l’utérus lancé

Santé Publique

Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en France s’organise. Il concerne les femmes de 25 à 65 ans asymptomatiques, qui n’ont pas réalisé de frottis cervico-utérin au cours des trois dernières années.

Par , publié le 30 mai 2018

Dépistage du cancer du col de l’utérus lancé

Elles sont invitées, par un courrier de l’Assurance maladie, à se rendre chez un médecin généraliste ou gynécologue, ou une sage-femme pour réaliser un frottis, pris en charge à 100%. Cet examen cytologique permet d’identifier l’existence de cellules anormales à partir d’un prélèvement cervico-utérin réalisé de préférence en milieu liquide.
Près de 3 000 cas de cancers du col utérin par an sont diagnostiqués. Plus de 1 100 femmes en meurent chaque année. C’est l’un des seuls pour lequel le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à 5 ans après le diagnostic qui s’est réduit de 68 % en 1989-93 à 62 % en 2005-10. De nombreuses femmes ne bénéficient actuellement pas de ce dépistage, principalement dans les populations les plus vulnérables. Pourtant, des moyens importants ont été mis en œuvre pour prévenir le cancer du col de l’utérus : un examen de dépistage, le frottis du col de l’utérus, à partir de 25 ans, qui permet de dépister des lésions précancéreuses et des cancers à un stade permettant plus facilement la guérison ainsi qu’un vaccin à administrer avant 19 ans contre le principal facteur de risque, le papillomavirus.
La Haute autorité de santé recommande de réaliser un dépistage par frottis cervico-utérin tous les trois ans, après deux frottis annuels normaux, chez toutes les femmes asymptomatiques de 25 à 65 ans, qu’elles soient vaccinées ou non contre les papillomavirus.

J. S.

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