KPMG confirme une bonne année 2017

Les moyennes professionnelles des cabinets d’expertise comptable sur l’activité de la pharmacie pour 2017 se suivent et se ressemblent. C’est au tour de KPMG de publier les siennes établies à partir d’un panel représentatif de 532 officines et de présenter une embellie identique des chiffres de l’officine moyenne : une évolution de l’activité globale de +1,2% pour un chiffre d’affaires (CA) moyen de 1,627 M€ en 2017. La pharmacie n’avait plus connu pareille évolution depuis 2010. Tous les segments ventilés par taux de TVA participent à la croissance : le selfcare (+2,6%) et la parapharmacie (+4,2%) en tête, la contribution du remboursable reste modeste (+0,4%).
La marge que l’on assimile désormais à la rémunération officinale (avec les remises, coopérations commerciales, les ROSP…) progresse davantage : +1,7% après 3 années de quasi-stabilité. Là aussi, la marge sur le remboursable dont un tiers provient des compléments au-delà de la marge administrée (remises génériques pour l’essentiel) a augmenté de 0,8%. Tandis que le non réglementé, en progression notable, contribue à hauteur de 28% dans le niveau de marge de l’officine. Le taux moyen de marge brute s’élève désormais à 32,4%, au plus haut niveau sur les dernières années. Pour couronner le tout, les frais de personnel ont été maîtrisés (+0,6%), dopant ainsi la rentabilité de l’officine moyenne (+2,9%).
Cependant, toutes ces bonnes performances ne doivent pas occulter que dans l’analyse statistique de KPMG, les médianes sont plus basses que les moyennes et que les dispersions entre les officines sont importantes. Ainsi, pour 45% des officines étudiées, concernant les trois ratios : CA, marge et rentabilité, les évolutions sont négatives