Des attaques qui fragilisent les missions de santé publique

Selon l’USPO, ces prises de position publiques — émanant de président(e)s de syndicats concurrents — portent atteinte à la fois à :

• la légitimité des missions de santé publique assurées en officine,

• la crédibilité du pharmacien en tant que professionnel de santé, soumis à un code déontologique strict.

Le syndicat rappelle que les pharmaciens assurent, au quotidien, des actes de santé publique essentiels : prévention, dépistage, vaccination, continuité thérapeutique, accompagnement des patients chroniques… Autant d’engagements mis à mal lorsque la profession est publiquement discréditée.

Un front commun avec l’Ordre

Face à ces dérives, l’USPO s’est associée au Conseil central de la section A de l’Ordre des pharmaciens, afin d’engager toutes les démarches nécessaires pour mettre un terme aux manquements constatés.

L’objectif est clair : faire cesser immédiatement les attaques et obtenir des sanctions disciplinaires, si les faits sont confirmés.

Une plainte formelle déposée

Le syndicat a donc décidé de porter plainte auprès de l’Ordre national des pharmaciens.
La démarche vise à :

• signaler les comportements problématiques,

• dénoncer les propos tenus,

• faire condamner les attaques jugées incompatibles avec les principes de confraternité et de respect interprofessionnel.

Un message adressé à toute la profession

Dans un contexte où les missions des pharmaciens ne cessent de s’élargir et où l’officine devient un point de santé essentiel pour la population, l’USPO estime que ces prises de position hostiles sont non seulement injustes, mais surtout dangereuses pour la santé publique.

Le syndicat affirme ne plus tolérer aucune forme de dénigrement de la pratique officinale, rappelant que la confiance du public envers les pharmaciens constitue un pilier du système de soins.