Remises génériques : l’USPO appelle à la fermeture des officines le 16 août
Une mobilisation qui ne faiblit pas
Depuis l’annonce du projet gouvernemental visant à abaisser le plafond des remises sur les médicaments génériques de 40 % à 20 %, la colère ne retombe pas. Après les gardes suspendues, les banderoles en vitrine, et les premières fermetures ponctuelles, l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) durcit le ton : elle appelle les officines à baisser le rideau le samedi 16 août.
Un signal fort adressé au gouvernement
L’objectif est clair : faire comprendre à l’État les conséquences concrètes d’une telle mesure sur l’accès aux soins, en particulier dans les territoires déjà fragiles. Pour l’USPO, cette journée de fermeture vise à illustrer l’impasse économique dans laquelle se retrouveraient près d’un tiers des officines, incapables de maintenir leur équilibre financier ni de conserver leurs équipes.
Une date symbolique et stratégique
Choisi pour son caractère hautement visible au cœur de l’été, le samedi 16 août se veut une démonstration d’unité et de détermination. Le Conseil d’administration de l’USPO, fort de nombreux retours de terrain, confirme que l’inquiétude est générale. Beaucoup de titulaires craignent pour la pérennité de leur pharmacie, tandis que les adjoints s’interrogent sur leur avenir dans un secteur sous pression.
Une profession sous tension
Outre les conséquences économiques, c’est l’épuisement moral des équipes officinales qui est mis en avant dans cet appel. « À l’heure où la rentrée s’annonce compliquée, chacun doit pouvoir se mobiliser à sa manière », souligne l’USPO, qui invite également les professionnels à sensibiliser les patients et à les faire signer la pétition mise en ligne.