Lojuxta, dans l’hypercholestérolémie familiale

Et plus précisément Lojuxta est indiqué en complément d’un régime alimentaire pauvre en graisses et d’autres médicaments hypolipémiants, avec ou sans aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL), chez des patients adultes présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote.
La population cible de Lojuxta est estimée à un maximum de 100 patients.
Le lomitapide est un inhibiteur sélectif de la protéine microsomale de transfert des triglycérides (PMT). L’inhibition de cette dernière diminue la sécrétion de lipoprotéines et les concentrations circulantes de lipides transportés par les lipoprotéines, notamment du cholestérol et des triglycérides.
Lojuxta est, tout comme Répatha, un médicament de dernière intention réservé aux patients avec hypercholestérolémie familiale homozygote non contrôlée malgré un traitement hypolipémiant optimal, à dose maximale, avec ou sans aphérèse.
Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin qualifié dans la prise en charge de la dyslipidémie.
La posologie initiale recommandée est de 5 mg une fois par jour. La dose peut être augmentée au bout de deux semaines à 10 mg puis toutes les 4 semaines à 20 mg puis à 40 mg jusqu’à une dose maximale de 60 mg par jour. Les gélules doivent être prises à jeun, au moins deux heures après le repas du soir.
Les effets indésirables les plus fréquents sont les troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées, vomissements, dyspepsie, constipation, flatulence…). Les plus graves sont l’augmentation des aminotransférases (ALAT et ASAT).
Ne pas boire de jus de pamplemousse ni d’alcool durant le traitement par Lojuxta.
Eviter la prise de millepertuis.
Surveiller l’INR en cas de traitement concomitant par AVK.
SMR important, ASMR mineure (ASMR IV), une demande de réévaluation de l’ASMR étant demandée par le laboratoire
Lojuxta gélules, boîtes de 28, dosages à 5 mg, 10 mg et 20 mg
Liste I
Médicament d’exception soumis à prescription hospitalière réservée aux spécialistes en cardiologie, endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ou médecine interne
Remboursé à 65%

P. J.