Kisqali, dans le cancer du sein
Il est réservé au stade localement avancé ou métastatique, avec récepteurs hormonaux (RH) positifs et récepteurs du facteur de croissance épidermique humain 2 (HER2) négatifs.
Kisqali est une option de traitement en 1ère ligne métastatique du cancer du sein RH+ et HER2- lors d’un diagnostic d’emblée à ce stade ou en cas de rechute tardive.
La population cible estimée de Kisqali est comprise entre 1529 à 2739 patientes.
Le ribociclib est un inhibiteur des protéines kinases cyclines-dépendantes 4 et 6 qui vient s’ajouter au palbociclib (Ibrance) et à l’abémaciclib (Verzenios).
La dose recommandée de Kisqali est de 600 mg (3 comprimés à 200 mg) une fois par jour pendant 21 jours consécutifs suivis d’une interruption du traitement pendant 7 jours, tant que le traitement présente un bénéfice avec une toxicité acceptable. Kisqali doit être associé, durant tout le cycle de 28 jours, à 2,5 mg de létrozole ou à un autre inhibiteur de l’aromatase.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été la neutropénie, les troubles digestifs (nausées, diarrhées…), la survenue d’infections ainsi que des toxicités hépatobiliaires. Les effets devant être particulièrement surveillés sont la neutropénie, la myélosuppression, la toxicité hépatobiliaire et l’allongement de l’intervalle QT.
SMR important en association au létrozole en l’absence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme, insuffisant en présence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme
SMR insuffisant en association à l’anastrozole ou à l’exemestane
Absence d’ASMR (ASMR V)
Kisqali 200 mg, boîte de 21 cps
Kisqali 200 mg, boîte de 42 cps
Kisqali 200 mg, boîte de 63 cps
Liste I
Remboursé à 100%
Prescription hospitalière réservée aux spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie
