ROSP génériques signée
Rémunération
L’avenant sur la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique) génériques 2018, signée par l’USPO le 14 mars, prévoit une baisse de 25 millions d’euros pour l’officine par rapport à 2017. Et un objectif national de substitution à 90%.
Un taux difficilement atteignable selon la FSPF. En 2017, l’objectif national de substitution était de 86% et le réalisé a finalement atteint 87,5%.
Les nouvelles règles impliqueront une perte de 1100 euros en moyenne par officine soit 18% de la ROSP génériques.
L’ézétimibe et l’association ézétimibe et simvastatine intègrent la liste des molécules suivies pour le calcul de la ROSP alors que d’autres principes actifs, comme l’aripiprazole, l’amoxicilline et acide clavulanique, l’olanzapine, la quittent. Une liste de 22 molécules s’ajoute donc au Répertoire.
L’année 2017 n’a pas vu de croissance du marché des génériques selon les données du Gemme, (Générique même médicament), association d’industriels. A périmètre constant (c’est-à-dire en considérant le portefeuille de médicaments de 2016), le marché a reculé de 3,9% en valeur et de 2,4% en volume. Toutefois l’évolution réelle se révèle quasi stable : 0,2% et 0,3%, grâce aux échéances de brevets de l’année, notamment à l’arrivée des génériques de la rosuvastatine. L’inquiétude du Gemme est accrue par des baisses de prix annoncées de plus de 160 millions d’euros pour 2018 qui s’ajoutent aux 800 millions d’euros constatés sur les cinq dernières années.
Un nouveau plan pour le générique est en réflexion au Ministère de la santé.