Encadrement des Trod et autotests

ANSM et Académie de pharmacie

L’Académie de Pharmacie et l’ANSM se sont penchées sur le rôle du pharmacien d’officine face aux autotests et formulent des recommandations.

Par , publié le 15 février 2018

Encadrement des Trod et autotests

L’Académie nationale de Pharmacie s’est penchée sur le rôle du pharmacien d’officine face aux autotests et aux tests rapides d’orientation diagnostique (Trod). De son côté, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et produits de santé (ANSM) formule des recommandations pour encadrer l’usage des autotests vendus en pharmacie. Tout en rappelant qu’ils ne se substituent pas aux examens de biologie médicale analysés par le médecin traitant. Et que les résultats doivent en général être confirmés, et accompagnés. Tous les autotests sont soumis au monopole pharmaceutique, hormis les tests de grossesse et d’ovulation. Face à l’offre croissante, et à son accessibilité (parfois illégale) sur internet, l’ANSM rappelle définition, fonctionnement, obligations réglementaires, limites…  et recommande le recours au conseil d’un professionnel de santé.
Dans son rapport très complet et précis, l’Académie de pharmacie quant à elle a évalué la pertinence clinique des autotests vendus en officine ainsi que la précision de leurs allégations. La réalisation de certains lui parait utile (automesure de la glycémie, de la cétonémie ou de l’INR prescrits par les médecins, autotests VIH, de recherche d’anticorps antitétaniques ou de détection d’infection urinaire, de protéinurie ou de glycosurie), d’autres devraient être accompagnés par le professionnel de santé (mesure du cholestérol total, ferritinémie, TSH, FSH et LH), enfin d’autres sont à éviter (recherche de PSA, d’IgE, d’Helicobacter pylori, de maladie de Lyme ou de cancer colorectal).

J.S.

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