La moitié des pharmaciens donne l’exemple

Vaccination antigrippe

La moitié des pharmaciens étaient vaccinés contre la grippe l’an dernier, la même proportion devrait l’être cette année.

Par , publié le 31 janvier 2018

La moitié des pharmaciens donne l’exemple

Une obligation vaccinale pour les professionnels de santé permettrait d’accroître ce taux. Une possibilité à laquelle adhèrent plus de deux tiers des pharmaciens.
Au cours de l’hiver 2016-2017, 47 % des pharmaciens interrogés déclarent avoir été vacciné contre la grippe, selon une enquête réalisée entre le 15 novembre et le 1er décembre 2017 par l’institut CSA pour l’Ordre des pharmaciens auprès de 1102 pharmaciens (titulaires, adjoints, biologistes, établissements de santé). Le taux le plus important concerne les titulaires d’officine (60%) alors que seulement 34% des adjoints sont vaccinés.
Pour cette année, au 1er décembre 2017, 35 % des pharmaciens affirment être déjà vaccinés contre la grippe. Et 17 % des pharmaciens en plus avaient l’intention de le faire avec certitude. La couverture vaccinale des pharmaciens devrait donc être du même ordre de grandeur que l’an dernier.
Parmi les raisons poussant à la vaccination figurent le fait de se protéger contre la grippe, et ne pas interrompre son activité professionnelle mais aussi pour protéger leur entourage professionnel et personnel.
Les freins à la vaccination évoqués sont le manque d’efficacité du vaccin contre toutes les souches, l’existence de moyens barrière (76%), le risque d’effets secondaires (60%).
Afin d’augmenter la couverture vaccinale des pharmaciens, 68% des personnes interrogées se déclarent favorables à une obligation pour les professionnels de santé de se vacciner contre la grippe saisonnière, en particulier les plus jeunes (73% des moins de 45 ans). Et même ceux qui se vaccinent le moins : 65% chez les adjoints.
Une possibilité nuancée par la présidente de l’Ordre des pharmaciens. « S’il y a obligation il faut derrière un contrôle et d’éventuelles sanctions, remarque Carine Wolf-Thal, ce qui n’est pas à l’ordre du jour. Il est préférable de convaincre de l’utilité de la vaccination des professionnels de santé et de la population générale pour diminuer la propagation des maladies infectieuses ».

J. S.

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